Sobriété énergétique : nous avons tous un rôle à jouer
Nous sommes déjà engagés dans un plan d’efficacité énergétique via notre politique RSE. Face au contexte actuel, l’optimisation de notre consommation est plus que jamais une priorité. Une campagne de communication a ainsi été lancée auprès des collaborateurs de Transgourmet. Bon sens et responsabilité en sont les messages clés.
Une double crise à considérer
La crise climatique qui touche notre planète se conjugue aujourd’hui avec une crise énergétique pour partie liée au conflit en Ukraine. Les tensions poussent tous les pays européens à mettre en place des plans de sobriété pour faire face aux incertitudes quant à la capacité de nos réseaux électriques à assurer nos besoins.
Transgourmet n’a pas attendu ce contexte difficile pour se questionner sur son efficacité énergétique. Sa politique RSE a déjà posé les bases d’une consommation maîtrisée. Le plan de sobriété qui a été lancé cet hiver s’inscrit dans la même dynamique.
Il n’y a pas de petit geste
Pour Jacques-Henry Lanoë, ingénieur au pôle énergie : “Chacun peut contribuer à la sobriété énergétique en consommant mieux et surtout au bon moment, en faisant appel au bon sens pour ancrer des réflexes de long terme. Le monde de l’entreprise n’est pas différent de celui de la maison : les bonnes habitudes sont tout à fait transposables.”
Le plan de sobriété de Transgourmet est le fruit de réflexions sur les impacts énergétiques de nos actions quotidiennes. Basé sur des constats simples et des gestes faciles à appliquer, il entend responsabiliser au bureau, comme en entrepôt, et ainsi contribuer à l’effort collectif.
Agir au quotidien pour atteindre nos objectifs
“Notre actionnaire Coop nous a fixé un objectif sur la période 2022-2026 : une réduction de 10% de la consommation énergétique par m²” par rapport à 2021, explique Sylvain Pellerin, Directeur transport Transgourmet Ouest. “Avec notre plan de sobriété, chacun peut devenir acteur de cette stratégie plus globale, dans son quotidien, depuis son poste de travail.”
Afin de sensibiliser tous les collaborateurs à cette démarche vertueuse, une campagne de communication a été lancée pour diffuser des messages-clés. Chaque direction de Transgourmet est encouragée à se saisir du sujet. Sur le modèle de la “minute sécurité”, une “minute énergie” doit être intégrée à tous les briefs en entrepôt.
Sur chaque établissement, un réseau d’ambassadeurs incarnera aussi progressivement les valeurs et engagements de ce plan pour responsabiliser chacun des collaborateurs et installer de bonnes pratiques. “L’objectif n’est pas de rajouter des contraintes supplémentaires », précise Jacques-Henry Lanoë, "mais d’ancrer sur le long terme des réflexes de bon sens pour que ces efforts continuent à améliorer l’empreinte de nos activités, et ce tout au long de l’année.”
Des petites habitudes qui font la différence
Dans un contexte de tension énergétique et de transition écologique, les écogestes ont un poids non négligeable. Dans les bureaux, la température a ainsi été abaissée à 19°C. Plusieurs entrepôts disposent déjà d’éclairage LED avec détecteurs de mouvement pour limiter nos consommations, avec des économies de 6 à 10% constatées selon les sites.
En entrepôt, l’attention sera particulièrement portée sur la fermeture des portes des chambres froides, le décalage des charges sur les heures creuses, le signalement rapide des dysfonctionnements, l’extinction des lumières hors exploitation et des totems et enseignes la nuit.
Dans la sphère privée, ces gestes simples sont bien souvent mis en œuvre. Ils doivent désormais être systématisés dans l’univers professionnel. Pour Sylvain Pellerin, “c’est l’addition des bonnes volontés et des bonnes pratiques qui nous permettra d’être plus performants. N’oublions pas que chaque geste compte !”