Le métier de préparateur de commandes séduit de plus en plus de femmes
Si les hommes sont encore très présents dans certains de nos métiers, le changement est en marche ! Le métier de préparateur de commandes se féminise ainsi peu à peu. Une bonne nouvelle pour Transgourmet qui mène depuis plusieurs années une politique RH volontariste en matière d’égalité femmes-hommes.
Une mixité bénéfique à tous
Amélioration des conditions de travail, réduction de la pénibilité, plus grande ouverture d’esprit… Toutes ces évolutions ont un effet bénéfique sur la composition des équipes. La mixité gagne du terrain et cela se voit ! Ainsi, le métier de préparateur de commandes s’ouvre désormais de plus en plus aux femmes.
Dans l’entrepôt de Transgourmet Nord, sur un effectif de 26 préparateurs, 8 sont des femmes, soit deux fois plus qu’en 2011. Le développement de la mixité de cette équipe n’est pas un hasard. Il découle d’une volonté affirmée de Romuald Lefebvre, responsable logistique du site. « Je tiens particulièrement à la mixité car elle apporte de la cohésion d’équipe mais aussi une bonne qualité du travail. À poste équivalent, les femmes sont aussi performantes que les hommes. »
Le regard change… et les chiffres aussi !
Chez Transgourmet Opérations, 15 préparatrices de commandes ont été recrutées entre 2018 et 2020, portant les effectifs à 29 femmes sur un total de 343 préparateurs. Pour Sandrine Renaud, DRH & Business Partner Transgourmet Opérations, « cette situation s’explique tout simplement par l’évolution du regard des recruteurs. Ces derniers sont plus ouverts qu’il y a quelques années à recruter des femmes dans un univers traditionnellement très masculin. Ce sont des profils généralement rigoureux, sérieux, qui accordent de l’importance à la qualité du roll qui est préparé. Même si, bien entendu, ces qualités se retrouvent aussi chez de nombreux préparateurs hommes. »
Des métiers qui deviennent plus accessibles
Au fil des années, le site de Transgourmet Nord a travaillé pour lever les freins susceptibles de dissuader certaines candidatures. Les équipements destinés à limiter la pénibilité (perche pour atteindre les produits situés en hauteur, chariots…) ont forcément joué un rôle mais l’établissement a aussi adapté sa politique RH. « Nous ne sommes pas opposés à ce qu’un préparateur travaille à 80 % pour s’occuper de ses enfants et cela profite autant aux mères qu’aux pères, explique Romuald Lefebvre. Nous prenons en compte chaque salarié pour ce qu’il est, sans discrimination. Et ça marche ! Nos préparateurs ont, pour la plupart, plus de dix ans d’ancienneté. »
Des pratiques vertueuses que Transgourmet continuera à développer afin d’encourager des candidates comme Véronique Lelievre du Broeuille « qui n’était pas faite pour un poste de bureau. » Préparatrice de commandes sur le site de Transgourmet Nord, elle a d’abord été recrutée en intérim et est restée « pour la qualité de l’ambiance, l’entraide au sein de l’équipe et le dynamisme de ce métier. »